La Numérologie: un Voyage vers Soi

Le terme numérologie vient du latin numerus et du grec logia, qui peut être traduit par l’étude de la signification des nombres. La numérologie trouve ses origines il y a environ 5000 ans, à la même période que l’astrologie. Coïncidence temporelle pour le moins étrange… Dans l’Antiquité, les civilisations hindoues, chinoises, babyloniennes, égyptiennes et grecques considéraient les nombres comme porteurs d’une sagesse et d’une symbolique profonde. Au VIe siècle av. J.-C., Pythagore, en plus de révolutionner le monde des mathématiques et de la géométrie, créa la numérologie dite pythagoricienne, sur la base de l’affirmation que « tout est nombre » et que les chiffres régissent l’univers. Le premier ouvrage moderne retentissant sur le sujet, The Power in Numbers, est publié en 1905 par l’écrivaine et conférencière Sarah Joanna Dennis, reconnue comme la fondatrice de la numérologie moderne occidentale. Dans quelle mesure ces brillants individus ont-ils raison sur la nature des nombres, et de l’univers? Et si nous sommes comme Neo, dans la matrice, quel est notre lien avec son code ?

Nikola Tesla, le père de l’électricité, a dit « Si vous voulez découvrir les secrets de l’Univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence et de vibration. » Albert Einstein s’est rangé son avis, admettant que  » tout est vibration« . Les vibrations sont des fréquences, comme la musique, nos voix, des ondes radios ou encore le wifi: nos oreilles peuvent en percevoir certaines et pas d’autres. En effet, la nature même des particules qui composent ce qu’on appelle la matière, comme une pomme, une table, ou un être vivant, n’est rien d’autre qu’un état vibratoire, au même titre qu’une musique, mais que l’on perçoit par la vue et le toucher plutôt que par l’ouïe! On peut d’ailleurs calculer le taux vibratoire de n’importe quel être, ou objet, grâce à un pendule et à l’échelle de Bovis. Les fréquences sont le fondement même de la réalité (pour ceux qui sont intrigués et souhaitent en savoir plus, je vous invite à vous renseigner sur la théorie des cordes, ou encore l‘effet Bouba-Kiki). Dans l’ancienne Égypte, comme chez les Atlantes et bien d’autres civilisations éteintes, les noms avaient une grande importance puisqu’ils représentaient l’essence, la nature d’un être. Si à notre époque, pour la plupart des gens, ce choix semble fait au hasard, la logique que dévoile la numérologie révèle qu’il n’en est rien. Chaque nom, lorsqu’il est prononcé, a encore aujourd’hui le même pouvoir qu’autrefois: celui d’émettre un son, une énergie unique qui vibre dans tout l’univers, reflétant et influençant l’être auquel il est associé.

Il faut se souvenir que le vrai nom d’un être n’est pas autre chose, au point de vue traditionnel, que l’expression de l’essence même de cet être; la reconstitution du nom est donc, symboliquement, la même chose que celle de l’être lui-même.

-René Guénon

Le système mathématique tel qu’on l’emploi aujourd’hui ne donne qu’une valeur quantitative aux nombres, alors que la numérologie leur attribue une valeur qualitative: chaque lettre de l’alphabet est représentée par une valeur numérique, indiquant sa fréquence vibratoire, son essence, sa symbolique profonde. Au fil du temps, diverses cultures ont développé leurs propres systèmes numérologiques pour explorer les mystères de la vie et de l’univers. Il y a deux catégories principales de Numérologie: la Numérologie kabbalistique à 22 nombres, qui se base sur le système de séphiroth (chemin de la Kabbale) ; et la Numérologie pythagoricienne à 9 chiffres, la plus commune en occident. Personnellement j’utilise un mélange des deux Numérologies, car je les trouve complémentaires.

Penchons-nous à nouveau sur le principal argument mis en avant par les septiques contre l’astrologie: « il y a de nombreux enfants dans le monde qui naissent exactement au même moment, et qui ont pourtant des caractères très différents et vivent des vies très différentes ». Une différence fondamentale entre les enfants qui naissent au même endroit au même moment est leur nom et prénom. En alliant les données récoltées à la fois par l’astrologie et la numérologie pour décrypter les schémas mentaux et émotionnels de la conscience individuelle, la complémentarité des deux outils permet d’obtenir des analyses en tout point personnalisées, et plus précises qu’en utilisant un seul des deux outils. Ensemble, les deux outils ont également la particularité de se confirmer l’un l’autre dans les résultats et les analyses.

Pour ceux qui sont tenté de penser qu’il s’agit là d’un biais de confirmation– la tendance naturelle qu’ont les êtres humains à privilégier les informations qui confortent leurs hypothèses, leur conviction, leur préjugés- je répondrais que les résultats et analyses des aspects de la personnalité sont souvent confirmés par les contradictions existantes dans les données: il n’y pas de sélection d’informations plus ou moins pertinentes dans ma méthode. En effet, chaque aspect mis à jour par ma méthode, que ce soit par l’Astrologie ou la Numérologie, y compris ceux qui entrent en contradiction les uns avec les autres, sont exposés. Ce sont justement ces aspects contradictoires qui sont les plus intéressants à analyser, et les plus révélateurs. En effet, ce sont les parts contradictoires de notre personnalité qui nous permettent de comprendre nos paradoxes profonds, ce qui nous déchire, nous blesse, nous fait souffrir mentalement et émotionnellement. La mise en évidence de la dualité qui existe en nous est la seule méthode nous permettant de la réconcilier, de guérir, et d’évoluer, grâce à la compréhension de son fondement permettant la conscience réelle et entière de soi.

Les recherches du célèbre scientifique Gregg Braden ont démontré que l’être humain est le seul être vivant capable d’harmoniser consciemment et à volonté la fréquence de son cœur avec celle de son cerveau. C’est ce qu’on appelle la prière dans certaines cultures, c’est ce qu’on peut appeler aussi la conscience de soi, l’alignement de nos émotions avec notre mental, ou encore l’utilisation simultanée de nos hémisphères cérébraux droit et gauche. Lorsqu’on a conscience de nous-même, de notre identité profonde, symbolique, on harmonise la fréquence de notre cœur avec celle de notre cerveau. C’est la conscience de ce qu’on souhaite profondément créer, de nos valeurs, de nos choix, qui fait que notre cœur et notre cerveau fonctionnent à l’unisson, et émettent ensemble une fréquence puissante capable de guérir nos cellules, nos blessures et traumatismes émotionnels. Cette fréquence est la fréquence du lien entre nous et l’univers, la fréquence d’amour. Cette fréquence est d’une puissance sans égale dans le règne du vivant, et à la portée de chaque être humain sans distinction.

Avoir conscience de qui on est, dépend de notre volonté de nous connaître. Notre capacité à aligner la fréquence de notre cœur avec celle de notre cerveau, dépend de notre conscience de nous-même. On découvre qu’à l’origine de cette cascade logique se trouve notre propre volonté. Cela fait de nous la source de notre propre matrice, les maîtres de notre destin, les maîtres de notre propre code: nos propres dieux. Ce fait confirme l’expérience de pensée de Wigner, vérifiée par l’équipe de Proietti en 2019, selon laquelle la réalité objective (donc une matrice régit par un seul code universel, un seul dieu déterministe à l’origine du code, comme dans le film Matrix), n’existe pas. Et oui, les résultats de l’étude de Proietti montrent que la nature de l’Univers permet la coexistence de toutes nos réalités subjectives, et ce même si ces réalités produisent dans la mesure des résultats inconciliables. Autrement dit, nous vivons avec un libre arbitre réel, nous expérimentons notre propre réalité personnelle, tout en ayant la possibilité de partager cette réalité avec les autres à travers nos actes, nos pensées, nos choix, notre façon d’être. N’est-ce pas ce que Socrate sous-entendait dans ses paroles, gravées à l’entrée du temple de Delphes « Connais-toi toi-même et tu connaîtra l’Univers et les Dieux » ?